Le début du cinéma coincide aussi avec celui de l'épopée. "Naissance d'une nation", de David W. Griffith, sorti en salles en 1915, et, plus ambitieux encore, "Intolérance", du même auteur, que le public put voir en 1916, brossaient déjà de spectaculaires tableaux de la guerre de Sécession pour le premier et, pour le second, à travers quatre époques, de la lutte entre l'amour et la haine dans l'histoire. Le cinéma fut riche ensuite de grandes fresques, comme "Le Pont de la rivière Kwai" ou "La Porte du paradis" qui, sans effets spéciaux, savaient faire flamboyer un récit épique.