Les hommes, ça ne pleure pas
Un simple exercice en groupe tourne immédiatement à la bagarre. Des vétérans de Bosnie, de Serbie et de Croatie se trouvent réunis dans un hôtel de montagne, isolé du reste du monde, et ils sont tous pleins de rage. Après cet épisode, le Croate Andrija quitte la pièce, fulminant, le refus de son compatriote Valentin d’adhérer au discours nationaliste dominant dans leur pays est pour lui une aberration – dans leur pays ou l’un des deux autres, en fait, car seule la nationalité change : le mode de pensée, développé par endoctrinement, est identique.