1/4 - En 1925, le jeune M’hamed El Anka remplace au pied levé son maître Nador. Il réalise qu’il est loin de maîtriser tous les instruments de son art et engage un programme de formation autodidacte au Oud, la langue arabe, et le chant religieux dans la hadra de Sidi Abderrahmane. 2/4 - En 1932, le jeune El Anka sort 10 disques 45 tours à Paris, dont la 1ère chanson de sa composition "L’Exil". Il procède progressivement à "l’allègement" de l’héritage andalou. Il fait le pèlerinage à la Mecque et écrit la célèbre chanson "El Mendouza". 3/4 - Les années 40 et 50 vont confirmer la maturité du maître, qui consolide les éléments constitutifs de ce qui est aujourd’hui appelé la musique Chaâbi. En pleine lutte de libération nationale, El Hadj M'hamed El Anka triomphe avec la chanson "Youm El Djemâa". 4/4 - En 1962, El Anka chante l’indépendance : "El hamdou lilah, mabqach listaâmar fi bledna". Le militant, poète et musicologue Bachir Hadj Ali explique le style exceptionnel de l’artiste.