Une ballade dans la balade. Le film dessine une trajectoire – du dedans au-dehors, de l'ombre à la lumière, du Vassiliu au Pierre, de l'intime au public, du passé au présent. Le film sonne comme une chanson – dont on retient l’air, dont on entonne quelques couplets et guette le refrain avec plaisir. Chaque sortie est faite de surprises et de belles rencontres. Des rencontres émergent des chansons. Une mise en scène par petites touches – comme un refrain. Chez lui, Pierre s'habille, se prépare, se pare, enfile sa chemise de scène. Une fois dehors, Pierre sillonne Sète. Une ville portuaire où l’incitation au voyage est quasi permanente. Pierre touche les gens qu’il rencontre avec humour. La succession de ces rencontres tisse le film au présent.